Le sac et les cendres
Title | Le sac et les cendres |
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Artist | Traître Câlin |
Album | De la ruine |
Release Date | 2022-09-30 |
Description | ? |
Lyrics | Je me parfume à l’insolence Contre le vent, mes urines en libation Coup de Longin sans indolence Pleureuse plaie pour mes masturbations 3 livres, un mot : La violence Aucun Dieu à tuer ma seule frustration D’eux l’on n’entend qu’un silence Que le temple résonne en acclamation Les pages se souillent, les pères vadrouillent On s’engraisse encore au bénitier de cette même vieille tambouille L’on fouille toujours les mêmes dépouilles Sans cesse cette interminable file d’ascète qui s’agenouillent On a trop vue noircir vos vieux rituels plaqués à l’or D’une croix se saisir, la recracher non ce n’est pas un mord Il faut faire main basse sur vos messes basses Avoir la main lourde sur vos sens lourds Fini l’orgue lasse, à la place Y mettre la guerre des tambours L’étoile et la lune rancir, cela n’arrivera qu’une fois l’aurore L’astre à 6 branches s’assombrir, le voir au petit matin mort Il faut faire l’impasse sur les impasses Qu’on a créé comme dernier recours La mort hélas, comme unique grâce Aucun verset nous portera secours Leurs mirages ont trop éclipsé les vérités Nos yeux malades comme gâtés par la cécité Qu’ils aillent au feu sur le bûcher des vanités Poussière ou cendre, postface de leur caduc éternité Aux lèvres, l’écume des bacchantes Je fuis ce que fuis l’ordre cistercien Mort aux poésies dolentes Les sonnets, lais et autres mauvais sixains You might also likeTaisons les messes accablantes Vieilleries chantonnées par les anciens Leurs lectures sont de mauvaises plantes Changeons-les en écrits parnassien L’on cueille toujours les mêmes écueils Ceux qui nous réservent toujours du purgatoire le seul accueil Sans cesse recueille le même recueil De son cuir l’on passe directement au bois capitonné de son cercueil Tous vos Edens de banquier nous font voir la vertu comme arrhes Monstre de rouge habillé vous érigez le mensonge en art Il faut faire d’Hauts Lieux de l’odieux Pas de pitié pour la piété Être bilieux au lieu D’avoir l’échine pliée Vous êtes de la littérature et de la prose la plus grosse tare Il y a-t-il autre oeil dans vos cérémonies que de mornes regards hagards ? Il faudrait faire feu de tout pieu Ou bien faire fi de tout dieu Brûler ces posthumes vaniteux : Autodafé des miséricordieux Leurs mirages ont trop éclipsé les vérités Nos yeux malades comme gâtés par la cécité Qu’ils aillent au feu sur le bûcher des vanités Poussière ou cendre, postface de leur caduc éternité |